Quand nous prions, il nous arrive de nous sentir gênés et incapables de parler, comme si nous nous exprimions dans une langue étrangère – surtout lorsque nous prions sur des sujets importants, délicats et déroutants comme l’injustice systémique et la pauvreté à l’échelle mondiale. 

Vous vous sentez « dépassé » ? 

Les recherches de l’organisation chrétienne britannique Tearfund confirment précisément ce constat. Une étude a révélé que 65% des personnes interrogées se sentaient submergées par la perspective de prier en rapport avec la pauvreté à l’échelle mondiale. Nous sommes assez à l’aise dans la prière pour nos propres besoins, mais lorsqu’il s’agit des sujets les plus importants et les plus urgents de notre époque, nous avons des difficultés, nous bégayons et, honnêtement, la plupart du temps, nous ne prions pas du tout. 

La prière, une conversation qui va dans les deux sens 

Cette idée de la prière comme un dialogue dans lequel Dieu parle et écoute ne nous est pas étrangère. Jésus a dit : « Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. » (Jean 10.27). Mais trop souvent, lorsqu’il est question d’injustice mondiale, nous cessons d’écouter. Nos prières deviennent un monologue – une liste de choses que nous voulons que Dieu […]