Alors que Christiane Taubira a déclaré qu’elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire, des militants ont annoncé vouloir entamer une grève de la faim pour désigner un candidat commun à gauche pour l’élection présidentielle. Dans les sondages, Macron se place toujours en tête devant Marine Le Pen et Valérie Pécresse. Cette dernière s’est d’ailleurs fait remarquer dans une interview à La Provence, où elle a affirmé son intention de “ressortir le Kärcher de la cave” pour “nettoyer les quartiers” et “remettre de l’ordre dans la rue”. Pendant ce temps, l’ancien numéro 2 du parti Les Républicains, Guillaume Peltier, a annoncé qu’il rejoignait les rangs du candidat d’extrême droite Éric Zemmour. 

Christiane Taubira et la Primaire populaire 

Dimanche 9 janvier, l’ancienne garde des Sceaux, qui envisage de se présenter à la présidentielle, a déclaré qu’elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire, une initiative citoyenne prévue du 27 au 30 janvier, indique France Info. “J’accepte le risque de la démocratie. J’accepterai le verdict de la Primaire populaire (…), dernière chance d’une union possible de la gauche”, a dit Christiane Taubira, qui était en déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis). Et d’ajouter : “J’invite les autres candidats de gauche et écologistes à en faire autant.”

Une grève de la faim pour l’union de la gauche 

Jeudi 6 janvier, douze militants, dont l’eurodéputé Pierre Larrouturou, ont annoncé dans un communiqué vouloir entamer une grève de la faim, précise Le Monde. Objectif : exhorter la gauche à désigner un candidat commun pour l’élection présidentielle, via la Primaire populaire. Les participants à cette grève de la faim mettent en avant l’urgence climatique pour justifier leur action. “Emmanuel Macron, non seulement, n’a rien entrepris d’efficace en France pour lutter contre le dérèglement climatique, mais il ralentit l’action européenne”, disent-ils. Selon eux, “seuls les candidats de gauche et de l’écologie ont conscience de l’urgence climatique et portent des solutions à la hauteur des enjeux”. 

Macron conforté dans un sondage 

D’après une enquête Ipsos-Sopra Steria pour Le Parisien, le président Emmanuel Macron ne semble pas pâtir de sa phrase polémique, disant qu’il avait “très envie d’emmerder” dans les colonnes du quotidien. Avec 26% des intentions de vote, il est toujours loin devant Marine Le Pen (17%), qui est suivie de Valérie Pécresse (16%), d’Éric Zemmour (12%), de Jean-Luc Mélenchon (9%), de Yannick Jadot (8%) et d’Anne Hidalgo (4,5%). 

Valérie Pécresse ressort le Kärcher

Dans un entretien à La Provence, publié mercredi 5 janvier, la candidate de droite Valérie Pécresse a affirmé vouloir “ressortir le Kärcher de la cave” pour “nettoyer les quartiers” et “remettre de l’ordre dans la rue”, note Le Point. “Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de l’utiliser. Il s’agit de remettre de l’ordre dans la rue” car “on ne donne plus de réponse face à la violence des nouveaux barbares”, a-t-elle déclaré. En 2005, alors ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy annonçait en 2005 vouloir “nettoyer au Kärcher” une cité de Seine-Saint-Denis à la suite de la mort d’un garçon de 11 ans devant chez lui. 

Peltier rallie Zemmour

L’ancien numéro 2 du parti Les Républicains, Guillaume Peltier, a annoncé dimanche 9 janvier qu’il rejoignait les rangs du candidat d’extrême droite Éric Zemmour, note le Huffpost. “J’ai pris la décision de soutenir le seul candidat de la droite, le seul candidat fidèle aux valeurs du RPR, le seul candidat capable de battre Emmanuel Macron parce que capable de rassembler tous les électeurs de droite”, a déclaré celui qui est désormais le nouveau porte-parole du mouvement Reconquête.