Les ministres du Culte seront désormais engagés par leur Eglise respective, mais le canton garantira un financement identique.
«C’est une évolution, pas une révolution», a commenté vendredi le conseiller d’Etat Christoph Neuhaus, directeur de la justice, des affaires communales et des affaires ecclésiastiques du canton de Berne. Grand changement prévu par ce projet: les ministres des trois Eglises nationales (réformés, catholiques romains et catholiques chrétiens) seront employés par leur Eglise. Le canton n’aura également plus son mot à dire sur la répartition territoriale des postes.
Pour le financement, un système reposant sur deux piliers est proposé. Une contribution de base, correspondant à l’engagement pris, il y a deux siècles, par le Canton à rémunérer les pasteurs en échange d’une partie du patrimoine de l’Eglise. Si cet acquis historique ne concerne que les réformés, il est appliqué par analogie aux deux autres communautés. […]