«La force de l’Eglise consiste à améliorer les rencontres entre les réfugiés et la population locale. Nous pouvons tous faire quelque chose pour favoriser les relations entre les personnes», explique Simon Röthlisberger, chargé des questions de migration à la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS). La Conférence de diaconie, qui a eu lieu mardi 10 mai à Berne, visait à faire le point sur l’activité des paroisses en matière d’intégration des migrants ainsi que de réfléchir à la façon de développer ce soutien.

Pour saisir les besoins des réfugiés qui arrivent en Suisse, Goitom Solomon venu d’Erythrée et actuellement détenteur d’un permis de séjour, a raconté comment s’est déroulé son arrivée dans le pays. Après la question du logement, c’est l’apprentissage de la langue locale qui était primordiale pour lui. «Pour pouvoir s’intégrer, il faut absolument pouvoir parler la langue locale. Mais jusqu’à ce que la décision concernant ma demande d’asile tombe, je suis resté deux ans à la maison, sans pouvoir m’intégrer, car je n’avais pas accès à des cours de langues», explique Goitom Solomon qui est actuellement en train de terminer un CFC dans le domaine de la santé.

Action parrainage

Pour améliorer la situation des personnes qui viennent se réfugier en Suisse, fuyant la guerre et la violence, et faciliter leur intégration, les Eglises réformées développent continuellement de nouveaux projets. […]