Cette semaine, une partie de la France a pu assister à un spectacle rare dans le ciel nocturne. Un marcheur a posé sa tente dans le Finistère avec son chien, son bouc, sa jument et une poule. Et nous revenons sur l’Édit de Tolérance qui a permis aux protestants d’obtenir l’état civil en 1787.

Un moment lunaire

De la région parisienne à l’Occitanie, certains habitants ont eu une belle surprise en regardant le ciel nocturne, pendant le week-end du 25 novembre. Un cercle spectaculaire a enveloppé la pleine lune, comme le relate 20 minutes. L’apparition de ce halo lunaire s’explique par un phénomène d’optique dû à des cristaux de glace en suspension dans l’air. Ces particules dévient la lumière qui arrive, depuis la Lune, dans l’atmosphère.  De tels cercles de lumière sont rares car la nuit doit être assez claire pour bien voir la Lune, et des nuages doivent l’entourer à seulement quelques kilomètres d’altitude pour fournir ces cristaux de glace.

De drôles de pèlerins

Grégory Barbé est un marcheur atypique. Depuis un an et trois mois, il sillonne la France avec son chien, son bouc, sa jument de race boulonnaise, et même une poule juchée sur son épaule. Ouest-France raconte que Grégory Barbé est familier de la marche, car il a d’abord été apprenti boulanger auprès des Compagnons du Tour de France. Il est désormais parti de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, pour découvrir la France et exercer de petits boulots au gré de la route. Chaque semaine, il est en quête d’un terrain pour se reposer avec ses animaux et rencontrer de nouvelles personnes, mais il apprend aussi à vivre en autonomie. Le jeune homme est actuellement dans le Finistère, et visite le département à raison de 15 à 20 kilomètres par jour.

L’Édit de tolérance

Le 29 novembre 1787, Louis XVI rétablit officiellement les droits civils des protestants, en promulguant l’Édit de Versailles. Aussi appelé Édit de tolérance, il permet aux personnes non-catholiques de bénéficier de l’état civil, sans se convertir au catholicisme. Il donne ainsi la possibilité aux protestants d’enregistrer leurs naissances, leurs décès mais aussi leurs mariages, car les unions célébrées en dehors de l’Église catholique étaient jusqu’alors considérées comme juridiquement nulles. Mais l’édit est restrictif, car les protestants restent exclus des charges de l’État et de l’enseignement. Il faut attendre la Révolution, et ses textes de loi, pour que les protestants soient admis à tous les emplois civils et militaires et obtiennent la liberté de conscience et de culte.