« C’est un signal très fort, qui montre qu’il y a un désir de paix partout dans le monde », s’enthousiasme Catherine Touaibi, porte-parole de l’Association internationale soufie Alâwiyya (AISA) Suisse. Pour la première fois, la « Journée internationale du vivre ensemble en paix » sera célébrée le 16 mai. Sur une idée du Cheih Khaled Bentounes, président d’honneur d’AISA ONG Internationale, la résolution a été adoptée à l’unanimité par les 193 états membres de l’ONU en décembre dernier.
Corée du Nord, Iraq, Afghanistan… tous les pays membres ont signé. « Quel statut, quel impact aura cette journée dans les pays actuellement en conflit ? », s’interroge Timothée Reymond, en charge du dialogue interreligieux au sein de l’Église évangélique réformée vaudoise. « L’intention est encourageante et nous espérons des pas vers la réconciliation », ajoute-t-il. « Le but est de fédérer toutes les bonnes volontés pour construire ensemble le monde de demain sans pratiquer aucune exclusion. C’est un mouvement citoyen dans lequel chacun doit pouvoir se reconnaître », ajoute Catherine Touaibi. […]