C’est le premier rapatriement aussi massif en France d’enfants et de mères depuis la chute en 2019 du “califat” de l’Était islamique (EI), d’où avaient été notamment planifiés les très meurtriers attentats du 13 novembre 2015 en France, dont le procès vient de s’achever. Mardi 5 juillet, la France a rapatrié mardi 35 mineurs et 16 mères présents dans des camps de prisonniers jihadistes en Syrie depuis la chute de l’EI, répondant à une demande répétée des ONG et des familles qui disent espérer la fin de la politique “inhumaine” du “cas par cas“. “La France a procédé ce jour au retour sur le territoire national de 35 enfants mineurs français qui se trouvaient dans les camps du Nord-Est de la Syrie”, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. “Cette opération inclut également le retour de 16 mères en provenance de ces mêmes camps”, ajoute le Quai d’Orsay, qui précise que les mères ont été remises aux autorités judiciaires et les enfants aux services d’aide à l’enfance.

Selon le Parquet national antiterroriste, sur les 35 mineurs, sept sont des enfants isolés. Quant aux 16 femmes, âgées de 22 à […]