Fin mai, l’hebdomadaire Courrier international titrait en une: «Les évangéliques prennent le pouvoir». Un traitement pas vraiment original présentant dans les grandes lignes cette confession protestante issue de la Réforme comme une internationale conservatrice et anti-tout (vaccins, avortement, «progrès») avec pour figures de proue Donald Trump et Jair Bolsonaro. Le tout arrosé de Coca-Cola, de «coolitude» et de mains tendues vers le ciel. J’exagère à peine.

Mais jusqu’ici rien de nouveau dans la forme et dans le fond. Dans le dossier, il y a pourtant du bon! Les articles sur les dérives de l’Evangile de prospérité ou sur les divisions qui émergent au sein de l’évangélisme américain ne sont pas dénués d’intérêt. Cependant deux brèves ont attiré mon attention. La première évoque les évangéliques en France et souligne le rôle (pourtant maintes fois démenti) des membres d’une méga-Eglise alsacienne dans le propagation du covid. La deuxième va encore plus loin dans l’imprécision.

Pour dénoncer l’expansion de l’évangélisme en Espagne, Courrier International met en lumière la polémique autour d’un mégacomplexe en cours de construction par une […]