Direction les urnes ce dimanche et également le weekend prochain pour les élections régionales et départementales reportées en raison de la crise sanitaire. Les régionales visent à renouveler les 1 758 conseillers des 12 régions métropolitaines ainsi que la Guadeloupe et La Réunion et les départementales, les 4 058 conseillers de 96 départements, sauf la Martinique, la Guyane, la Corse, Paris et la métropole de Lyon.

Les conseillers régionaux compose le conseil régional, assemblée délibérante de la région. Les conseillers élisent un président du conseil régional et une commission permanente. En Ile-de-France, c’est par exemple Valérie Pécresse qui est la présidente du conseil régional depuis 2015. Comme tous les acteurs publics, les régions ont certaines compétences qui ont été renforcées depuis la loi du 7 août 2015 portant sur une nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). Ce sont les conseils régionaux qui s’occupent de la gestion des lycées, de l’aménagement du territoire, des TER, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur… Son rôle est aussi économique. La région distribue des subventions aux entreprises notamment sous la forme d’aides à l’investissement immobilier ou à l’innovation. C’est elles qui sont, par ailleurs, responsables de la gestion des « fonds structurels européens », comme le FEDER (Fonds européen de développement régional).

Les conseillers départementaux sont élus pour une durée de 6 ans au suffrage universel direct. Le conseil départemental règle par ses délibérations les affaires du département. Le département a la charge de la gestion des routes et des déplacements, des collèges, les archives et bibliothèques départementales ainsi que les musées départementaux, le e développement touristique, etc. La loi du 27 janvier 2014 a désigné le département comme « chef de file » en matière d’aide sociale, d’autonomie des personnes et de solidarité des territoires. Ses interventions représente plus de la moitié de son budget de fonctionnement. : il gère notamment le RSA (Revenu de solidarité active) et l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie), la protection maternelle et infantile (PMI), l’aide sociale à l’enfance (ASE).