Une entreprise grisonne propose de transformer le carbone issu de la crémation d’un corps en diamant souvenir. Une société française propose la dispersion des cendres dans l’espace, alors qu’un atelier de design espagnol propose une urne biodégradable dans laquelle se trouvent les graines d’un arbre prêt à naître en souvenir du défunt. En option, un capteur électronique peut se synchroniser avec un smartphone pour suivre le développement de la plante.

Le marché funéraire est-il en train de s’ouvrir aux modes et aux demandes originales? «Tous ces désirs particuliers ont un coût. Et aujourd’hui, les gens ont davantage envie de s’offrir un voyage ou une nouvelle télé, plutôt qu’une cérémonie fastueuse lors du décès d’un proche», analyse Pierre de Mestral des pompes funèbres Cassar, présentes dans plusieurs villes vaudoises. Ce professionnel avoue que la facture moyenne dans son entreprise a d’ailleurs plutôt tendance à baisser. […]