Costards-cravates et barbes impeccables, talons aiguille et brushings sans extravagance: la foule qui se pressait mardi 12 septembre dans les bâtiments de l’Université de Lausanne n’avait rien à voir avec les traditionnels jeans-baskets habituellement rencontrés dans les couloirs. C’est que 580 professionnels des ressources humaines représentant des dizaines de PME, plusieurs multinationales, l’Etat ou la police et diverses fondations s’étaient réunis pour le huitième Congrès HR Sections Romandes. Cet événement qui a lieu tous les deux ans est un peu la sortie annuelle des RH de la région. On se retrouve, on se salue et autour d’un café, on cause recrutements, formations, licenciements…

Chaque année, un thème sert de fil rouge aux conférences et cette fois-ci, il a été question d’un enjeu fondamental: le sens au travail. Pour en parler, le comité organisateur dirigé par Maria Anna Di Marino, présidente d’honneur d’HR-Vaud, avait commandé quatre études aux Universités de Lausanne, Genève et Fribourg. Il s’agissait de mettre en lien la question du sens avec l’appartenance à une génération d’une part, le monde de la technologie d’autre part, d’évoquer les pratiques permettant d’améliorer la situation, mais aussi les indicateurs de perte de sens à repérer. […]