En Suisse, elles travaillent majoritairement à temps partiel. Une situation qui les handicape fortement une fois arrivées à la retraite.

Agathe* vient tout juste d’avoir septante ans. Bien qu’elle soit à la retraite, elle travaille encore une cinquantaine d’heures par mois en tant que vendeuse dans un kiosque.

«Je fais surtout cela pour garder une activité qui me fait du bien au moral. Je pourrais me débrouiller sans ce revenu complémentaire, mais je dois dire qu’il est tout de même le bienvenu.» Mère de deux enfants, elle a divorcé à l’âge de cinquante-cinq ans et a dû trouver un emploi. N’ayant jamais travaillé de sa vie auparavant, elle touche actuellement l’AVS et bénéficie d’un capital issu du 2e pilier de son ex-mari, dans lequel elle pioche régulièrement: «Je l’ai déjà quelque peu entamé. Il faut dire qu’avec mon AVS d’environ 2000 francs par mois, vous n’allez pas bien loin. Une fois que vous avez payé le loyer, l’assurance maladie et les factures courantes, il ne vous reste plus grand-chose», ajoute-t-elle. Pour limiter les frais, elle a emménagé dans un […]