Les Églises aussi sont confrontées aux défis du fédéralisme. En matière de communication, par exemple, comment gérer les échelons local, cantonal et fédéral sans que les messages émis par les réformés ne virent à la cacophonie ? Les avancées du projet de mutualisation de la communication ont été présentées à l’assemblée des délégués de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) qui a réuni lundi et mardi à Berne les représentants des différentes Églises membres (les différentes Églises réformées cantonales, l’Église méthodiste et l’Église évangélique libre de Genève).

« Notre Église a pour règle de ne pas prendre position si la FEPS prend position », a rappelé Pia Grossholz-Fahrni, conseillère synodale des Églises réformées Berne-Jura-Soleure. « Jusqu’à présent, les collaborateurs de nos Églises identifient dans l’actualité un sujet qui mériterait une prise de position. Nous contactons la FEPS pour savoir si elle va prendre position et il faut attendre une réponse. » Bref la communication des Églises peine à suivre l’actualité, et le rapport présenté aux délégués identifie bien ce problème et propose des pistes pour y remédier. […]