Née aux Etats-Unis en 1985, Sarah Stewart-Kroeker a grandi au Canada, près de Toronto. Après des études de théologie suivies d’un doctorat au Princeton Theological Seminary (USA), elle s’est établie avec sa famille à Vancouver où elle poursuit des recherches à l’Université de la Colombie-Britannique. Mère de deux enfants et parlant couramment le français, elle rejoindra la Faculté de théologie de l’Université de Genève, en tant que professeure assistante d’éthique, au mois d’août prochain.

Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler à l’Université de Genève?

Principalement deux choses: l’identité protestante de la Faculté de théologie et le fait que ce soit un poste en éthique théologique. La combinaison des deux n’est pas facile à trouver et elle relie tous les aspects qui sont centraux pour moi. De plus, je m’intéresse au contexte européen. Enfant, j’ai vécu deux ans en France, ce qui m’a amenée à mes questionner sur la politique en Europe.

Pourquoi avoir choisi d’étudier la théologie et de poursuivre une carrière académique dans ce domaine?

J’ai grandi dans l’Eglise presbytérienne. Ma mère est pasteure et mon père enseigne la théologie. Les questions théologiques ont fait partie de mon enfance. Et je crois qu’une partie de ma motivation vient aussi de mon envie de relier l’Eglise avec le monde politique et contemporain. A l’Université, j’ai commencé par étudier l’histoire de la philosophie et dans ce domaine les questions philosophiques et théologiques ne sont pas séparées jusqu’à l’époque des temps modernes. A partir de là, j’ai eu envie d’approfondir les questions théologiques et de les mettre en lien avec les problématiques de l’époque contemporaine. Relier les ressources historiques avec les enjeux contemporains continue de me motiver. […]