La Bible est claire sur le fait que l’adultère est un péché (Exode 20:14, 1 Corinthiens 6:9-10). Pourtant la Bible met également en lumière la grandeur du pardon de Dieu pour ceux qui se repentent sincèrement.
Dans l’Évangile de Jean, Jésus ne condamne pas la femme adultère, mais lui dit : « Va et ne pèche plus. » (Jean 8:1-11). Cependant, ce pardon nécessite une repentance authentique. La récidive ne ferme pas la porte au pardon, mais elle appelle à une remise en question profonde.
Ce pardon est illimité pour ceux qui s’approchent humblement de Dieu, même après plusieurs chutes. Cependant, la grâce n’est pas une excuse pour pécher volontairement (Romains 6:1-2).
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Pour aller plus loin, voici la réponse du théologien de notre partenaire 1001 questions :
Il n’y a pas d’offense, de faute, voire de trahison aussi grave que l’adultère que Dieu ne puisse pardonner. Et ce, même si cette faute a été commise plus d’une fois. Une belle confession du péché de la Réforme, celle de Jean Calvin, nous rappelle notre propension à réitérer le mal : « Nés dans l’esclavage du péché, enclins au mal, incapables par nous-mêmes de faire le bien, nous transgressons tous les jours et de plusieurs manières tes saints commandements, attirant sur nous, par ton juste jugement, la condamnation et la mort ». Si nous condamnions tel ou tel péché en le déclarant impardonnable, nous nous condamnerions nous-mêmes.
Ce que j’entends aussi derrière votre question, c’est : jusqu’à quand le conjoint trompé devra-t-il pardonner à son mari ou à sa femme adultère ? Jésus exhorte l’apôtre Pierre qui se trouvait déjà très généreux en envisageant de pardonner jusqu’à 7 fois à ne pas donner de limite à son […]