« J’interroge le texte hébreux et je suis bouleversée (p.56) ». Cette phrase traduit l’émotion que provoque chez moi la lecture d’un livre de la psychanalyste Annick de Souzenelle, notamment quand elle sonde les textes bibliques avec la rigueur d’un raisonnement fondé sur la langue grecque ou hébraïque (1) : un bouleversement.

N’écrit-elle pas plus loin, quand un sens caché lui apparaît : « cet émerveillement brûle mes lèvres et les saisit d’une sorte d’ivresse (p.127) ?

Reprenant une de ses formules à force symbolique, je dirais qu’Annick de Souzenelle laboure ses propres terres intérieures avec l’outil de la langue hébraïque afin qu’elles produisent leurs fruits. Ces fruits, comme cet émerveillement qu’ils provoquent dans son coeur, elle nous les offre, ouvrage après ouvrage en nous pressant de faire de même afin que nos terres, elles aussi, donnent leurs fruits.
Dans cet ouvrage, ce sont une dizaine de récits de guérisons réalisées par Jésus qu’elle sonde, passés au crible de […]