« Depuis 1966, les Eglises francophones en Suisse partagent une même traduction du “Notre Père”, prière qui a une place importante lors des célébrations œcuméniques. Le Conseil synodal déplorerait une situation où protestants et catholiques ne partageraient plus le même texte », peut-on lire dans le rapport de l’exécutif de l’Eglise réformée évangélique du Valais (EREV) qui a été distribué aux membres du synode (organe délibérant) en vue du débat sur l’acceptation de la nouvelle traduction française de la prière commune à tous les chrétiens. Un argument similaire était défendu par le Conseil synodal de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (EERV), qui a elle aussi débattu de cette question.
Alors que toute l’attention se focalise sur le changement de la traduction de la sixième demande : « ne nous soumets pas à la tentation » remplacée dès l’avent en France et dès Pâques en Suisse par « ne nous laisse pas entrer en tentation », lors des deux premiers débats réformés romands sur la question, un membre du synode a mentionné, en passant, la question du « aux siècles des siècles» devenu « pour les siècles des siècles ». […]