La psychologue scolaire sollicite Anne pour un entretien au sujet de son fils. Face à la professionnelle, celui-ci exprime qu’il ressent une peur de l’échec en raison de l’éducation très rigide de sa mère. Confrontée à cette question, celle-ci se sent très mal à l’aise. Anne admet qu’elle est très colérique, dit que les comportements de son fils la poussent souvent au-delà de ses limites et qu’il lui arrive d’infliger des punitions corporelles. Pourtant, elle refuse la proposition de son interlocutrice, qui lui conseille de suivre une thérapie pour travailler ces domaines.

Le médecin, oui, le psy, jamais !

Malheureusement, cette situation n’est pas fictive et l’on peut fréquemment rencontrer des attitudes semblables au sein de nos Eglises. Nous entendons parfois des phrases qui signifient: «Ouf, le médecin a enfin trouvé un diagnostic physique pour les maux de ventre (ou les insomnies ou les troubles comportementaux ou autre) de mon enfant.» Tout sauf me dire que c’est «psychosomatique»! Comme si […]