Le premier de ces textes, directement anti-protestant est en prose, le second, indirectement anti-protestant, est en vers. Les passages relevant du sujet sont en caractère gras.
Morale du joujou (Le Monde littéraire, 17 avril 1853)
Il y a bien des années, – combien ? je n’en sais rien ; cela remonte aux temps nébuleux de la première enfance, – je fus emmené par ma mère, en visite chez une dame Panckoucke. Était-ce la mère, la femme, la belle-soeur du Panckoucke actuel ? Je l’ignore. Je me souviens que c’était dans un hôtel très calme, un de ces hôtels où l’herbe verdit les coins de la cour, dans une rue silencieuse, la rue des Poitevins. Cette maison passait pour très hospitalière, et à de certains jours elle devenait lumineuse et bruyante. J’ai beaucoup entendu parler d’un bal masqué où M. Alexandre Dumas, qu’on appelait alors le jeune auteur d’Henry III, produisit un grand effet, avec Mlle Élisa Mercoeur à son bras, déguisée en page.
Je me rappelle très distinctement que cette dame était habillée de velours et de fourrure. Au bout de quelque temps, elle dit :«Voici un petit garçon à qui je veux donner quelque chose, afin qu’il se souvienne de moi». Elle me prit par la main et nous traversâmes plusieurs pièces ; puis elle ouvrit la porte d’une chambre où s’offrait un spectacle extraordinaire et vraiment féerique. Les murs ne se voyaient pas, tellement ils étaient revêtus de joujoux. Le plafond disparaissait sous une floraison de joujoux qui pendaient comme des stalactites merveilleuses. Le plancher offrait à […]