Alice est mariée, heureuse mère de trois grands enfants, professeur de linguistique renommé. Mais de jour en jour, elle détecte qu’elle oublie ses mots, puis elle se perd lors d’un jogging sur le campus de sa fac. En consultation chez un neurologue, elle apprend qu’elle a les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Le film est la description de sa vie et surtout des relations avec l’Université, son mari, ses enfants, confrontés à une situation inédite.

Le scénario est tiré d’un best-seller publié en 1987, de Lisa Genova, professeur d’Université en neuroscience. La source du film est donc proche de l’analyse clinique de ce qui arrive à Alice et cela se sent, même s’il s’agit d’une œuvre fictionnelle. La confrontation avec cette maladie de notre temps avait déjà fait l’objet de quelques films, parmi lesquels il y a Se souvenir des belles choses (Zabou Breitmann – 2001), Loin d’elle (Sarah Polley – 2007), films traitant honnêtement du sujet mais introduisant un peu trop de pathétique et de fantaisies fictionnelles. Les réalisateurs ont, semble-t-il, évité cet écueil. […]