« Il y a dans l’Eglise des forces, prêtes et engagées, pour la question de l’écologie. La pétition ne va pas à l’encontre des autorités religieuses, mais vise à leur signifier que des personnes sont disponibles pour participer à l’effort de sensibilisation dans les paroisses et auprès du grand public », explique le pasteur Jean-François Habermacher, membre du Groupe de réflexion écologie et spiritualité (GRES) et directeur de Cèdres formation. Lancée le 5 septembre – le jour de la fête de l’Eglise évangélique du canton de Vaud (EERV) –, cette pétition a recueilli quelque 500 signatures, à ce jour.

« L’atteinte à l’écosystème n’est pas une question qui dépend uniquement des lois, mais aussi de la spiritualité. Nous devons changer notre rapport à la nature, en saisir la dimension spirituelle, saisir l’esprit de la vie. Plutôt que d’exploiter et de dominer la nature, nous devons réapprendre à la respecter », explique Alain Cauderay, coordinateur du GRES.

En plus de placer la question de l’écologie parmi ses priorités, les signataires demandent au Conseil synodal (exécutif) « d’investir leur énergie dans une campagne de sensibilisation au sein de l’Eglise », « de mettre en évidence la contribution de la spiritualité chrétienne pour sortir de l’impasse » et « d’user de leur influence pour proposer aux paroisses, aux Eglises, aux politiques et autres partenaires de la société civile le lancement d’actions significatives ». « Par exemple, les jardins des cures de chaque paroisse pourraient être transformés en espaces communautaires où les habitants du quartier viendraient cultiver leurs propres légumes », précise Jean-François Habermacher. […]