Serge Goy connaît bien le temple de Bavois. Par le passé, il y est venu en tant que musicien lors d’un Cinquante nuances de culte célébré par Emmanuelle Jacquat. En ce 5 février, Serge est seul face à l’assemblée. Dans le baptistère, une jarre et un bouquet de roses jaunes, panachées de verdure. Présidant de A à Z la célébration. Lourde responsabilité ! Que l’on se rassure ! Il ne prêchait pas sans filet. Emmanuelle avait supervisé son culte. Le thème, c’était son choix à lui. Les fidèles ont apprécié ce culte simple, profond. Il avait déjà fait ses premiers pas à Bretonnières, guidé par le pasteur Nicolas Charrière.

Comment l’ancien instituteur épris de musique se fait-il ponctuellement prédicateur ? En 1996, il suit une formation au séminaire théologique à Lausanne « la moitié du trajet d’un diacre », précise-t-il. « Si mon parcours professionnel était à refaire, je me serais dirigé vers la théologie. Seulement je n’étais pas motivé pour les études. Cependant, j’ai fait l’École normale, car j’avais envie d’un métier en contact avec les enfants. » Il ne fut pas un fidèle assidu mais […]