Face à une nouvelle vague de contamination, l’Autriche a décidé d’imposer un reconfinement. A partir de début février, la vaccination y sera également obligatoire. En Belgique, le télétravail a de nouveau été imposé trois jours par semaine. De son côté, l’Allemagne n’exclut plus le reconfinement de sa population. Alors que l’Europe est à nouveau « l’épicentre de l’épidémie », selon l’OMS, les Bourses européennes basculent dans le rouge…

En France aussi, les chiffres soulèvent des inquiétudes. Ainsi, samedi 20 novembre, 22 678 nouveaux cas ont été détectés dans l’Hexagone, soit 8 032 de plus que samedi dernier. Vendredi 19 novembre, le ministère de l’Education a indiqué que plus de 4000 classes sont fermées à cause d’un cas de coronavirus. C’est le chiffre le plus élevé depuis la rentrée de septembre 2021. Face à ce rebond épidémique, plus d’une dizaine de départements ont rétabli le port du masque en extérieur. La Guadeloupe vit de nouveau avec un couvre-feu.

« On n’exclut rien par principe »

Le 16 novembre, Gabriel Attal, porte parole du gouvernement, s’est montré rassurant : « Aucun confinement n’est prévu aujourd’hui ni de près ni de loin, même si « par définition, on n’exclut rien par principe ». Confiner uniquement les non-vaccinés ne semble, pas pour l’instant, une solution retenue par le gouvernement. Emmanuel Macron s’est dit opposé à cette possibilité dans un entretien à La Voix du Nord le 18 novembre : « Les pays qui confinent les non-vaccinés sont ceux qui n’ont pas mis en place le pass. Cette mesure n’est donc pas nécessaire en France ». La France se dirige apparemment vers une dose de rappel généralisé. Vendredi 19 novembre, un rappel de vaccin pour tous les plus de 40 ans a été recommandé par les autorités sanitaires. Mais pour l’instant rien d’officiel, donc.