La semaine passée, l’actualité politique a été marquée par la mise en cause de Julien Bayou, alors secrétaire national d’EELV, par la députée écologiste Sandrine Rousseau sur France 5. Autre scandale : au centre d’une affaire de chantage à la sextape, le maire de Saint-Étienne s’est mis en retrait de la présidence de la métropole. Côté majorité présidentielle, un ex-journaliste de CNews, anciennement chargé du suivi de l’Élysée, devient porte-parole de Renaissance. Alors qu’il avoisinait les 39 milliards d’euros en 2020, le déficit de la Sécurité sociale devrait connaitre une forte réduction en 2023. Enfin, Élisabeth Borne a annoncé qu’une décision serait prise cette semaine concernant la réforme des retraites (très controversée) que l’exécutif souhaite mettre en place. 

Julien Bayou démissionne du poste de secrétaire national d’EELV

Lundi 26 septembre, le député écologiste de Paris a partagé un communiqué dans lequel il annonce aux militants d’Europe Écologie-les-Verts sa décision de démissionner de ses fonctions à la tête du parti, note le HuffPost. “C’est avec beaucoup d’émotion que je renonce à cette fonction après plus de neuf ans d’engagement dans la direction du mouvement, comme porte-parole, puis secrétaire national. Vous représenter, parler en votre nom, a été l’une des plus grandes fiertés de ma vie militante”, écrit-il. Et d’ajouter : “Je suis accusé de faits qui ne me sont pas présentés, dont mes accusateurs-ices disent qu’ils ne sont pas pénalement répréhensibles, et dont je ne peux pour autant pas me défendre puisque l’on refuse de m’entendre”. Accusé de violences psychologiques par une ex-compagne, Julien Bayou avait été mis en cause, le 19 septembre, par la députée écologiste Sandrine Rousseau dans l’émission “C à vous” sur France 5. Julien Bayou a aussi annoncé sa démission du poste de président du groupe EELV à l’Assemblée nationale. 

Le maire de Saint-Étienne se met en retrait de la présidence de la métropole 

Il est au coeur d’une affaire de chantage à la sextape. D’après une information de France Bleu Saint-Étienne Loire du 22 septembre, Gaël Perdriau a annoncé aux vice-présidents de Saint-Étienne Métropole qu’il se mettait en retrait de ses fonctions de président. Depuis des semaines, une écrasante majorité réclamait cette mesure. En effet, lui-même, son ex-directeur de cabinet Pierre Gauttieri (évincé par ailleurs le 20 septembre) et sa directrice de cabinet et adjointe Claire Vocanson sont soupçonnés d’être impliqués, à différents niveaux, dans un chantage à la sextape qui a duré des années et qui visait Gilles Artigues, l’ancien premier adjoint du maire de Saint-Étienne. Fin août, l’affaire avait été révélée par le journal en ligne Mediapart

Un ancien journaliste de CNews devient porte-parole de Renaissance 

Il était chargé du suivi de l’Élysée depuis 2018. Loïc Signor, qui a quitté CNews l’été dernier, rejoint Emmanuel Macron et devient porte-parole de Renaissance, le nouveau parti de la majorité présidentielle, rapporte Le Figaro. “Je crois que, quitte à faire de la politique, il vaut mieux que ce soit pour défendre les valeurs qui sont les miennes. Et il vaut mieux le faire sans carte de presse”, explique-t-il au quotidien de droite. Stéphane Séjourné, qui vient d’être élu à la tête du parti, précise au Figaro : “Il fallait un porte-parole en mesure d’incarner les positions que prendra le parti. Je suis ravi que Loïc Signor ait accepté de mettre son expertise à notre service.”

En 2023, une forte réduction du déficit de la Sécurité sociale 

D’après Le Monde, qui cite un avant-projet de loi consulté dimanche 25 septembre par l’AFP, le budget de la Sécurité sociale pour 2023 prévoit un déficit en très nette baisse, estimé à 6,8 milliards d’euros. En 2020, celui-ci avoisinait les 39 milliards d’euros contre 17,8 milliards attendus cette année. La hausse des prix, ainsi que celle des salaires, devraient doper les cotisations. Résultat : en 2023, les recettes devraient bondir de 4,1% alors que les dépenses ne devraient progresser que de 2,1%, écrit le quotidien.   

Réforme des retraites : une décision sera prise d’ici la fin de la semaine, selon Élisabeth Borne

Alors que, le samedi 24 septembre, l’entourage du chef de l’État a annoncé qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne se réuniront prochainement pour faire le point sur la manière d’engager la réforme des retraites, la Première ministre a annoncé, lundi 26 septembre, qu’une décision serait prise d’ici la fin de la semaine. Invitée sur RMC et BFMTV, elle a a confirmé la volonté de l’exécutif de décaler progressivement “l’âge effectif de départ à la retraite”, sans pour autant donner davantage de détails. Le gouvernement va-t-il allonger la durée de cotisation ? Relever l’âge légal à 64 ou 65 ans ? “On a prévu avec le président de la République d’avoir un échange cette semaine avec les ministres concernés et les responsables de la majorité. (…) Avec le président de la République, on décidera d’ici la fin de la semaine. On cherche la meilleure voie pour mettre en œuvre cette réforme rapidement, à l’été 2023”, a-t-elle déclaré.