À contre-courant de la droitisation d’une bonne partie de l’Amérique latine, le Mexique vient de se donner, le 1er juillet, un président de gauche, dont l’élection met fin, au moins pour six ans, à l’hégémonie du vieux Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), revenu au pouvoir en 2012 après avoir dominé la vie politique pendant plusieurs décennies. Le nouvel élu, Andrés Manuel López Obrador, 64 ans, est un vétéran de la politique. Il a été battu d’extrême justesse à […]