Sans surprise, Joe Biden et Donald Trump ont largement remporté la quasi-totalité des primaires de leur parti, à l’occasion du “Super Tuesday” du 5 mars. Dans les quinze États (et un territoire) concernés par cette journée généralement clé dans les campagnes électorales, les deux principaux candidats à la présidentielle de 2024 n’ont laissé que quelques voix à leurs adversaires. Tôt mercredi, Donald Trump était donné vainqueur dans douze États. Il n’a laissé que le Vermont à Nikki Haley, sa rivale restée silencieuse, selon BFMTV, qui cite l’agence de presse américaine The Associated Press. Après avoir pris un temps de réflexion, elle a choisi de se retirer de la course à la Maison Blanche.

Le président sortant, Joe Biden, n’a été mis en échec qu’aux Samoa américaine. Dans ce territoire qui participe aux primaires sans être l’un des cinquante États américains, il a été devancé par Jason Palmer. Inconnu, le candidat avait fait campagne localement. Pour le reste, Dean Phillips, élu du Minnesota, et Marianne Williamson, auteure à succès, n’ont pas réussi à s’imposer. Malgré les critiques récurrentes sur son âge ou son soutien à Israël, Joe Biden, 81 ans, a dominé la primaire démocrate.

La prise du Capitole

Ainsi, sauf retournement de situation dans les prochaines semaines, les Américains auront le choix entre deux ex-présidents. Un scénario qui invite à se souvenir qu’en 2020 Donald Trump avait refusé de reconnaître sa défaite. Ses supporters avaient alors pris d’assaut le Capitole, le 6 janvier 2021. “Allons-nous continuer à aller de l’avant ou allons-nous permettre à Donald Trump de nous entraîner vers le chaos, la division et l’obscurantisme qui ont défini son mandat ?” a interrogé Joe Biden mardi.