L’État et des élus corses ont trouvé un accord sur un projet d’écriture constitutionnelle pour reconnaître l’autonomie de l’île, dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars. Le 12 mars, à l’occasion du débat autour de l’aide à apporter à l’Ukraine, les députés de La France insoumise ont voté contre un soutien. Ceux du Rassemblement national, eux, se sont abstenus. Le lendemain, le président de la République a exprimé son intention d’inscrire dans le droit français la notion de consentement, après une discussion avec une association féministe. Le même jour, trois groupes de volontaires russes combattant pour l’Ukraine ont affirmé s’être infiltrés de l’autre côté de la frontière, dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars. Samedi soir, lors d’un dîner à Washington, Joe Biden, qui est candidat à un second mandat, a recouru à l’humour pour mettre un terme aux inquiétudes sur son âge.

Autonomie de la Corse

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et des élus corses ont trouvé un accord sur un projet d’écriture constitutionnelle pour reconnaître l’autonomie de l’île. Le projet doit encore être validé par l’assemblée territoriale corse, puis par l’Assemblée, le Sénat, et enfin par les trois cinquièmes du Congrès. Le premier alinéa du projet d’écriture prévoit “la reconnaissance d’un statut d’autonomie pour la Corse au sein de la République qui tient compte de ses intérêts propres liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre”, souligne Ouest-France.

Consentement

Emmanuel Macron a exprimé son intention d’inscrire dans le droit français la notion d’absence de consentement en matière de viol, dans un échange filmé avec l’association féministe Choisir la cause des femmes. Actuellement, l’article 222-23 du code pénal définit le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise », rappelle BFMTV. La notion de consentement, n’est pas mentionnée explicitement. Depuis plusieurs mois, des voix demande une révision de cette définition.

Aide à l’Ukraine

À l’Assemblée, les députés ont voté le soutien à l’Ukraine malgré les critiques contre Emmanuel Macron. Mais comme ils l’avaient annoncé, les députés LFI ont voté contre ce soutien et les élus du RN se sont abstenus, indiquent Europe 1 et Le Parisien. L’objectif du débat et du vote, symbolique, était de permettre à chaque député de donner son avis sur l’accord de soutien à l’Ukraine signé par Emmanuel Macron et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour une aide civile et militaire de la France dans les “dix ans” à venir.

Guerre en Ukraine

Trois bataillons pro-ukrainiens composés de recrues russes ont lancé une incursion dans les régions frontalières de Belgorod et de Koursk, mardi dernier, quelques jours avant la présidentielle. Au même moment, de multiples attaques de drones ukrainiens ont eu lieu contre des sites énergétiques russes. Comme le rappelle franceinfo, deux des trois groupes, la légion Liberté de la Russie et le RDK, avaient déjà effectué des raids dans la région frontalière de Belgorod en mai et en juin pour affronter la patrouille frontalière et l’armée russe. De son côté, la Russie affirme avoir repoussé les bataillons avant qu’ils ne franchissent la frontière.

Joe Biden se moque de Donald Trump

Candidat à un deuxième mandat, Joe Biden a critiqué samedi soir son adversaire à la présidentielle américaine, Donald Trump. Lors d’un discours prononcé lors d’un dîner organisé à Washington, le président des États-Unis a estimé que sur les deux candidats investis pour l’élection de novembre prochain, l’un des deux est “trop vieux et mentalement inapte à être président”. “L’autre, c’est moi”, a plaisanté Joe Biden. Une manière pour le candidat démocrate de détourner les inquiétudes persistantes sur son âge (il est âgé de 81 ans) et selon lesquelles sa mémoire lui fait défaut. D’ailleurs, Donald Trump, 77 ans, n’hésite pas à parler de son adversaire en le traitant de candidat presque sénile, prononçant une multitude de phrases insensées, voire farfelues, souligne Le Parisien.