Diane est une habituée de cette pratique. Étudiante en génie électrique à l’EPFL, elle a décidé cette année de répondre à l’invitation faite aux étudiants par les aumôniers de l’université et de l’école polytechnique de Lausanne. « La dimension du groupe a été magique pour moi, d’habitude je pratique seule ». Une découverte pour cette scientifique qui souhaite travailler dans les énergies renouvelables. « Nous sommes ensemble dans la même galère », explique-t-elle. « La question de l’alimentation et du jeûne pour la terre — thème de la campagne œcuménique — est une dimension importante pour moi. Parfois difficile à faire comprendre à l’entourage qui peut même s’inquiéter d’une telle pratique ».
Ces temps de partages ont enrichi une expérience d’abord individuelle et ont permis des réflexions plus orientées sur l’aspect spirituel. Noémie est étudiante en théologie, novice en la matière elle avait prévu d’élaguer les cours pour vivre pleinement son premier jeûne. « Je pensais tout le temps à la nourriture, mais ce n’était pas douloureux. » […]