C’est peu dire que le débat sur l’étendue du champ des ministères que pourraient exercer les femmes, et plus généralement à propos de ce que sont hommes et femmes, s’avère souvent passionné et houleux.
Naturellement, chacun de nous est plus réceptif à ses propres raisonnements, ses propres idées, ou celles auxquelles il est habitué. Mais l’Écriture nous met en garde : notre cœur est tortueux et peut nous égarer (cf. Jérémie 17 : 9).
J’aimerais nous proposer ici un petit exercice d’introspection sur la qualité des contributions que nous apportons les uns et les autres à ce débat, peu importe notre positionnement dans celui-ci.
Quelle est la valeur réelle de mon opinion ? Ai-je des critères objectifs pour éprouver la manière dont j’argumente ? Ou bien au contraire, devrais-je exercer plus de prudence par rapport à certains éléments que j’avance ? Il y a là des questions que nous aurons certainement intérêt à nous poser lorsque nous prenons […]