Il recevait un soutien financier de la Société Biblique d’Écosse mais devait, en échange, consacrer une partie de sa semaine au colportage de Nouveaux Testaments. Comme tout colporteur salarié, il devait noter scrupuleusement le bilan de ses tournées.
Cette lecture nous permet de mieux saisir le contexte religieux de l’époque : maintien des traditions dans les régions rurales, forte sécularisation des ouvriers autour de la ville de Lorient. Le contraste est également sensible avec les tournées de colportage du siècle précédent : l’affrontement religieux avec le catholicisme est devenu moins marqué. Mais le colportage biblique reste une tâche difficile et souvent ingrate. […]