Grâce à Dieu n’est nullement un film à charge : il n’apporte pas de réponse mais pose beaucoup de questions », expliqueson réalisateur, François Ozon. Avec son nouveau long-métrage, il s’attaque à l’affaire des victimes du père Preynat, prêtre lyonnais accusé en 2016 d’agressions sexuelles sur de jeunes garçons dans les années 1980-1990.

Alexandre, cadre quadragénaire, catholique engagé, vit à Lyon avec sa femme et ses cinq enfants. Un jour, il découvre par hasard que ce prêtre, qui a abusé de lui aux scouts, officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, rejoint par François et Emmanuel qui ont subi les mêmes horreurs, pour « libérer la parole ». Leur quête de la vérité ne va laisser personne indemne.

Le film décrypte méthodiquement la bataille d’Alexandre, qui fait face à l’omerta de […]