Il nous fait vibrer aux grandes heures religieuses de Montauban. Les personnages des 12 péripéties successives vont de cavalcades en escarmouches, de sièges en affrontements multiples. À part l’évêque qui prend femme à l’arrivée de la Réforme, ses successeurs n’ont pas le beau rôle et le pape reste lointain. On découvre surtout des confrontations de pouvoirs, à part un bel épisode de la Saint-Barthélemy, et jusqu’à 1790 lorsqu’émerge la figure de Jean-Paul Rabaut-Saint-Etienne.

Nous vivons une historiographie ardente et sanglante du XIXe siècle – celui de son auteur – dont le religieux est surtout militaire, où le peuple, qui a parfois contact avec des camisards cévenols, apparaît facile à ameuter et versatile, et plus volontiers partisan de pasteurs-prophètes que de leurs bourgeois trop […]