Avant tout, je remercie Dieu lui-même, le dispensateur de tous dons et bienfaits, qui m’a donné la vie et m’a guidé à travers divers moments de confusion, me relevant toujours quand je commençais à glisser et me redonnant toujours la lumière de son visage”, écrit Joseph Ratzinger, pape de 2005 à 2013, dans son testament spirituel, cité par La Croix. Le texte date du 29 août 2006 et a été publié le soir du 31 décembre, peu après l’annonce de la mort de Benoît XVI, par le service de presse du Saint-Siège. 

Dans ce testament, le pape émérite Benoît XVI remercie également ses parents, qui lui ont “donné la vie dans une période difficile et qui, au prix de grands sacrifices”, sa sœur, qui l’a “assisté pendant des décennies de manière désintéressée et avec une attention affectueuse”, et son frère, qui lui a “toujours ouvert la voie.” 

“Pardon”

Il ajoute, selon La Croix : “Du fond du cœur, je remercie Dieu pour les nombreux amis, hommes et femmes, qu’il a toujours placés à mes côtés ; pour les collaborateurs à toutes les étapes de mon parcours ; pour les enseignants et les étudiants qu’il m’a donnés.” Par ailleurs, il écrit : “Je remercie Dieu pour toute la beauté que j’ai pu expérimenter à chaque étape de mon chemin, mais surtout à Rome et en Italie, qui est devenue ma deuxième patrie.”

Mais il demande aussi “pardon de tout (s)on cœur” à tous ceux qu’il a “offensés d’une manière ou d’une autre.” Comme le rappelle 20 Minutes, Benoît XVI avait été mis en cause au début de l’année 2022 pour sa gestion de cas de pédocriminalité en Allemagne à l’époque où il était archevêque de Munich (1977-1982) : il avait déjà demandé “pardon” mais avait pourtant assuré ne jamais avoir couvert de crimes. Dans son testament spirituel, le défunt pape a conclu : “Restez fermes dans la foi ! Ne vous laissez pas troubler !