Il n’est pas besoin de beaucoup se forcer pour être pessimiste. Le changement climatique apparaît inéluctable, on se désespère du manque d’engagement des politiques et de beaucoup de nos prochains, la guerre est revenue en Europe, le Proche-Orient vit une tragédie et les politiques qui progressent sont les populistes. Je me souviens dans les années 1990 de l’inquiétude des Églises parce que le Front national flirtait avec les 10 % d’intentions de vote, on en rêverait aujourd’hui.

Le problème du désespoir est qu’il est une prison qui enlève le goût à la vie. C’est la tentation de s’enfermer chez soi, de fermer ses volets, de rester sous sa couette et d’attendre. Quoi ? Rien, attendre. Au désespoir, il faut opposer l’espérance. C’est elle qui fait qu’on se marie, qu’on se réjouit de la naissance d’un enfant, qu’on construit des […]