Les médias ont décrit la chanson comme particulièrement «transgressive et irrésistible». Il est indéniable que Madonna cherchait à provoquer les institutions religieuses en s’appuyant sur une imagerie débordante d’objets de piété et de références pseudo-spirituelles, ainsi que sur la participation d’une chorale de gospel. Autant dans les paroles que dans les images de la vidéo, l’artiste brouille délibérément la distinction entre le religieux et le sexuel. Toutefois, le directeur de la chorale gospel qui figure dans le clip, le chrétien engagé Andraé Crouch, avait au préalable approuvé les paroles, notant qu’elles ne contiennent rien de blasphématoire.

Sorti en 1989, ce morceau est indissociable de son vidéo-clip, comme la plupart des chansons d’artistes majeurs à l’époque. Les images du court film interprètent les paroles comme l’histoire d’une […]