Il y a deux mois, l’Azerbaïdjan a mené une guerre éclair contre l’Arménie et lui a pris l’Artsakh, provoquant ainsi l’exode de plus de 100.000 réfugiés. Depuis lors, d’autres événements tragiques ont chassé l’Arménie de l’actualité médiatique. Pourtant, les besoins restent immenses. Georges Mary a interviewé David Chahinian, président de l’association « Espoir pour l’Arménie ».

Avez-vous toujours de l’espoir pour l’Arménie aujourd’hui ? 

En fait, « Espoir pour l’Arménie » est née à la suite du séisme qui a fait au moins 25.000 morts et 500.000 déplacés en Arménie, il y a plus de 30 ans. C’est vous dire que nous ne manquerons jamais d’espérer, quels que soient les malheurs qui nous accablent depuis si longtemps.

Quelles sont vos activités ?

L’Arménie est un petit pays pauvre, économiquement parlant. Nous l’aidons par des actions humanitaires et médicales pour les enfants, les personnes âgées ou handicapées. Nous avons aussi créé en partenariat avec d’autres associations un atelier de céramique et formons du personnel paramédical et éducatif. N’oublions pas les 420 enfants que nous parrainons sur place.

Comment vivez-vous la situation actuelle ?

Si vous allez en Arménie, vous verrez que les églises sont remplies. Les fidèles[…]