Plusieurs organismes dont ADRA et le Défap s’étaient alors groupés autour de la fondation La Cause pour les soutenir.

Des tôles neuves sur les toits des bâtiments : ce sont les premiers signes des réparations qui ont commencé au centre Akany Fanantenana (« Centre Espérance » en français). C’était une urgence après le passage du cyclone Batsirai, en février dernier, qui avait arraché une partie des toitures. Mais au-delà de ces premières réparations, faites avec les moyens du bord, il reste beaucoup à faire, et les ressources de l’orphelinat n’y suffiraient pas. Même problème au Catja, le « Centre d’accueil et de transit des jumeaux abandonnés », quelques kilomètres plus loin dans la même ville : au-delà des dégâts les plus visibles, lorsque la pluie et le vent ont pu s’engouffrer dans les bâtiments à travers les toitures endommagées, il faut évaluer la solidité des structures malmenées par le cyclone pour pouvoir réparer. Dans certains cas, elles ne seraient pas en état de supporter une toiture refaite : au prochain cyclone, les murs pourraient s’effondrer.

Le Catja et le centre Akany Fanantenana ont un rôle crucial à Mananjary : dans cette région côtière du sud-est de Madagascar où, par tradition, les jumeaux sont considérés comme maudits, ce sont les deux principaux points d’accueil des enfants abandonnés à la naissance du fait de ce tabou. Tous deux sont soutenus par la fondation La Cause. Et si le Défap n’est pas directement impliqué à Mananjary, les relations avec La Cause sont suffisamment proches pour que des missions soient régulièrement organisées en […]