Les évêques français ont perdu leur combat juridique. Samedi 7 novembre, le Conseil d’État a dit non à leur recours en référé-liberté pour contester l’interdiction d’organisation de cultes publics, du fait du confinement. Le président de la Conférence des évêques, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a accusé réception de la décision, la “déplorant”, s’en remettant à l’apôtre Paul: “Que chacun obéisse aux autorités” (Romains 13,1).” Avec regret et conscient de l’effort spirituel qu’il demande, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France demande aux fidèles et aux prêtres de respecter cette décision, indique le communiqué (1).

On peut remarquer que l’injonction n’émane pas de l’ensemble des évêques de France, pourtant réunis toute la semaine en visio-conférence, mais de son organe exécutif, le Conseil permanent. Au vu des divergences internes, la nuance est de taille. Depuis lors, la majorité des évêques a accepté la restriction, à défaut de s’en réjouir. Légitimiste, Mgr Pascal Winzter, archevêque de Poitiers, dénonce pour sa part un […]