Rencontres informelles, suggestions d’amendements aux textes de loi, voire soupçon de cadeaux aux décideurs : les représentants d’intérêts n’ont pas bonne presse. Pourtant, « la décision publique ne peut se prendre autrement qu’en consultant les gens », fait valoir Fabrice Alexandre, vice-président de l’Association française des conseils en lobbying et affaires publiques (AFCL), pour qui il est « impossible de rester dans l’isolement ». Leur travail : « construire des argumentaires, économiques, juridiques, produire des comparaisons internationales » pour le compte de clients, souvent des entreprises privées, qui pourront les faire valoir.

Au-delà de ces professionnels, les entreprises elles-mêmes, mais aussi les syndicats, ONG et encore les avocats ont fréquemment une telle activité d’influence. Ainsi, quelque […]