Krunk, chant de l’émigré. Quoi de mieux que ce morceau composé par Komitas, le restaurateur des modes musicaux originaux caractéristiques des rythmes de la langue liturgique arménienne, pour rendre hommage à la culture du peuple arménien ? Le 24 avril, jour de la commémoration du génocide arménien, la chanteuse lyrique iranienne Anousha Nazari et la pianiste française Laurianne Corneille diffuseront – en accès libre – sur les réseaux sociaux et les plateformes de streaming leur interprétation de ce chant. “Il y aura une vidéo et un morceau musical”, annonce Sina Abedi, le fondateur de Gondishapour.
Productrice de ce projet, l’association promeut et encourage la création scientifique, culturelle et artistique. Concernant, Krunk, le chant de l’émigré “il ne s’agit pas d’artistes arméniennes, mais elles tiennent à exprimer leur solidarité avec ce qui se passe là-bas”. Anousha Nazari, elle-même exilée, partage à ce titre un point commun avec de nombreux Arméniens. Krunk, qui signifie « grue » en arménien, est un symbole de paix et de […]