Considéré comme le “pape de la modernité” par le critique John Ruskin, William Turner (1775-1851) n’a cessé, tout au long de sa carrière, de s’abreuver à la source des maîtres du passé. Le portraitiste britannique Joshua Reynolds, qui fut aussi son maître, voyait les peintres anciens comme “des modèles à imiter et des rivaux à combattre”.
Turner fera sien cet état d’esprit. Il aimera aussi se mesurer, continuellement, à l’art de ses contemporains, notamment les paysagistes Thomas Girtin, Philippe-Jacques de Loutherbourg ou […]