« A ma connaissance, Medair est la seule ONG qui utilise effectivement des drones sur le terrain », explique Nathalie Fauveau, chargée de communication de Medair. Cette organisation non gouvernementale chrétienne est spécialisée dans l’intervention d’urgence après des catastrophes. « La croix rouge s’intéresse aussi à l’utilisation de drone », complète-t-elle. Medair y a déjà eu recours aux Philippines et au Népal.

Sur une zone touchée par une catastrophe, le drone rend d’innombrables services. Cartographie d’une zone, pour repérer les différents villages et évaluer leurs besoins en aide, repérage de fissures sur un bâtiment susceptible de s’effondrer. Medair en est convaincue ces machines sont une aide précieuse pour les sauveteurs. «Avant, il nous arrivait d’avoir recours à des hélicoptères, mais en situation d’urgence les demandes sont bien plus nombreuses que les machines disponibles», explique Nathalie Fauveau. Par ailleurs, les images fournies par les drones sont aussi une aide précieuse pour la collecte de fonds.

La semaine passée Medair, la startup SenseFly, spécialisée dans la conception de drones, et le groupe de promotion des utilisations civiles de drones DroneAdventure avaient organisé un exercice à Tramelan (BE). L’occasion de tester deux modèles de drones. Le premier, une grande aile propulsée par un moteur électrique cartographiait les environs. Ensuite à l’aide d’un quadricoptère, une image du clocher du temple protestant a pu être réalisée. […]