Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, dont de nombreux enfants – et des otages israéliens. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes subissent la faim, les privations, meurent de maladie car l’aide peine à arriver.

Le conflit ouvert par l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre en Israël crée et fait resurgir des traumatismes de longue date de part et d’autre. À Gaza – où plus de la moitié des 250 personnes enlevées par les terroristes sont toujours retenues en otage –, la population est à la fois victime du Hamas, auquel elle sert de bouclier humain, et de l’armée israélienne dont elle subit l’impitoyable riposte, sans possibilité de trouver un refuge. Alors que la Cour internationale de justice a demandé le 26 janvier à Israël de faire tout son possible pour empêcher tout acte de génocide, la situation ne s’apaise pas. À l’heure où nous écrivons, aucun accord de cessez-le-feu n’a été conclu. Le conflit menace au contraire, chaque jour un peu plus, de s’étendre au Moyen-Orient, et il a des répercussions dans notre pays où les actes antisémites se sont multipliés depuis le […]