À plusieurs reprises, des responsables religieux d’Éthiopie et du monde entier ont appelé à la fin des combats dans le Tigré. Situé au nord du pays, cette région aux velléités indépendantistes est en proie à des affrontements armés depuis l’assaut lancé le 4 novembre par le premier ministre Abiy Ahmed pour tenter d’en reprendre le contrôle. Officiellement cessés le 7 décembre, soit dix jours après avec la prise de la capitale provinciale Mekelé, les combats semblent en réalité se poursuivre, comme l’indique le flux de réfugiés qui continue de franchir la frontière soudanaise. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés recensait 52 663 exilés le 22 décembre.

Un appel au dialogue

Dès le 5 novembre, le Conseil interreligieux d’Éthiopie, qui regroupe orthodoxes, catholiques, protestants et musulmans, préconisait une désescalade des […]