1. Un manque de ressources théologiques

Bien sûr, la Bible regorge de références à la nature. Evidemment, les Églises produisent quantité de déclarations sur le climat. Mais l’écothéologie reste une discipline mal connue des chrétiens, principalement produite en anglais, et peu «reçue» côté francophone. Plusieurs paroissiens se sentent démunis lorsqu’ils recherchent des outils pratiques, qui articulent changement climatique, convictions religieuses et vie spirituelle. Pour le moment, c’est du côté catholique qu’ils trouvent leur bonheur! «Pour moi, Laudato Si ‘, encyclique du pape François, a été le déclic ! J’y ai lu de la bienveillance, de la positivité, un appel à vivre autrement, une conversion écologique intérieure. J’ai compris que parler de sobriété et de modération n’était pas quelque chose d’effrayant, si c’était une démarche acceptée», témoigne Christine Phébade Yana Bekima.

2. Une pensée à reconstruire

Une situation qui ne surprend pas […]