Le coq fait bien sûr référence à l’apôtre Pierre, qui a trahi Jésus « avant que le coq chante » (voir Matthieu 26, 75). Et selon Jérôme Cottin, le gallinacé sur les lieux de culte réformés comporte bien une « connotation anticatholique ». Le professeur de théologie strasbourgeois y voit même l’écho voilé d’une polémique : « Les catholiques font du pape le ‹ successeur de Pierre › : ils ont donc pour chef celui qui a trahi ; et le coq sur les temples protestants le leur rappelle ! » Mais c’est aussi la réticence réformée à représenter la croix qui explique son absence des églises protestantes. Car « chez les catholiques, la croix est un objet de […]