Le 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis annulait l’arrêt Roe v. Wade, permettant ainsi aux États de légiférer et donc d’instaurer des restrictions à l’IVG voire de l’interdire. Mardi 7 février, Joe Biden a promis d’opposer son veto à toute interdiction fédérale du droit à l’avortement, désormais remis en cause dans nombre d’États américains, rapporte RTL. “Si le Congrès passe une interdiction nationale, je mettrai mon veto”, a-t-il assuré à l’occasion de son discours sur l’état de l’Union. Ce rendez-vous annuel nommé State of the Union Address aux États-Unis permet au président de présenter son programme pour l’année en cours devant la branche législative du gouvernement fédéral.

Décision historique rendue par la Cour suprême en 1973, l’arrêt Roe v. Wade (410 US 113) porte sur la question de la constitutionnalité des lois qui criminalisent ou restreignent l’accès à l’avortement. Tout avait débuté trois ans auparavant, dans l’affaire dite Roe contre Wade. La Cour avait statué que les femmes enceintes avaient droit à un avortement pendant les trois premiers mois de leur grossesse, tout en autorisant des restrictions et des interdictions légales lors des trimestres suivants.

Des droits renforcés dans trois États

En novembre dernier, l’IVG était interdite ou en passe de l’être dans 18 États américains, rappelle Le Monde. Il était restreint ou en passe de l’être dans cinq autres. Trois autres hésitaient encore au sort qu’ils allaient lui réserver. En revanche, la Californie, le Vermont et le Michigan ont fait le choix de renforcer les droits des femmes, en matière d’avortement.